Oflag X-C

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Oflag X-C
Image illustrative de l’article Oflag X-C
Vue aérienne de l'Oflag X-C prise le 26 avril 1945 par l'US Army

Lieu Lübeck, Schleswig-Holstein
Fait partie de Oflag
Type d’ouvrage Camp de prisonniers de guerre
Construction 1940
Démolition 1945
Contrôlé par Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Effectifs Prisonniers français, polonais, britanniques et d'autres pays alliés
Guerres et batailles Seconde Guerre mondiale
Coordonnées 53° 53′ 59″ nord, 10° 40′ 36″ est
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Oflag X-C
Géolocalisation sur la carte : Schleswig-Holstein
(Voir situation sur carte : Schleswig-Holstein)
Oflag X-C

Oflag XC était la dénomination d'un camp de prisonniers de guerre allemand pour officiers ("oflag" est la contraction d'Offizierlager), créé par la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale et situé à Lübeck, dans le nord de l'Allemagne. Le camp se trouvait au croisement de la Friedhofsallee et de la Vorwerkstrasse, à la frontière entre Lübeck et Schwartau (aujourd'hui Bad Schwartau). Plusieurs historiens considèrent que le camp était situé à Schwartau plutôt qu'à Lübeck. Il regroupait des officiers français, britanniques, polonais et d'autres pays alliés.

Histoire du camp[modifier | modifier le code]

Le camp a été ouvert en juin 1940 pour emprisonner les officiers français capturés lors de la bataille de France. En juin 1941, les nationalités des officiers se diversifient avec l'arrivée de Britanniques et de citoyens du Commonwealth, essentiellement capturés lors de la bataille de Crète[1] et de la campagne d'Afrique du Nord. En 1941 et 1942, de nombreux équipages aériens alliés abattus en Allemagne furent emmenés à Lübeck, puis transférés plus tard à l'Oflag VI-B (en) de Warburg[2]. Au milieu de l'année 1942, de nombreux officiers polonais furent déplacés à l'Oflag II-D de Westfalenhof[3]. En début 1945, tous les officiers polonais détenus à l'Oflag II-D et dans l'Oflag II-C (en), sont contraints de rejoindre l'Oflag X-C à pied[4]. Le camp est libéré le 2 mai 1945 par les troupes de la 2e armée britannique[3]. Tous les prisonniers de guerre sont rapatriés courant mai 1945 (opération Exodus (en)).

Personnalités prisonnières à l'Olfag X-C[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Mason, « The Crete Campaign—Prisoners in Greece and Germany », Official History of New Zealand in the Second World War 1939–45, (consulté le )
  2. Flensted, « Whitley V Z6498 ditched in Grønsund off Stubbekøbing on 12/9-1941. », Airwar over Denmark, (consulté le )
  3. a et b « British occupy Hamburg & link with Russians » [archive du ], The Age, (consulté le )
  4. a et b Bernardi, « A Passion for Unity », America Magazine, (consulté le )
  5. « Un théologien de Vatican II à (re)découvrir : Yves Congar », sur Aleteia, (consulté le )
  6. a et b (pl) Renata Urban, Polscy olimpijczycy w niemieckich obozach jenieckich, vol. 44, Łambinowicki rocznik muzealny, Opole, (ISSN 0137-5199), p. 45
  7. Évelyne Gayme, Les OFLAGS, centres intellectuels, (lire en ligne), p. 125-132

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (pl) Renata Urban, « Polscy olimpijczycy w niemieckich obozach jenieckich », Łambinowicki rocznik muzealny, Opole, vol. 44,‎ (ISSN 0137-5199)
  • « Offizierslager », lexikon-der-wehrmacht.de, (consulté le )
  • Ben Waters, « Six years in the RNVR », BBC WW2 People's War, (consulté le )
  • (en) Charles Rollings, Wire and Worse: RAF Prisoners of War in Laufen, Bibarach, Lubeck and Warburg 1940-42, (ISBN 0-7110-3050-2)